Origine du concept
Le 11 septembre 1789, les députés de l’Assemblée constituante, réunis pour délibérer sur le droit de veto accordé au roi Louis XVI, se répartissent spontanément de part et d’autre du président : à droite, aux places d’honneur, s’installent les « monarchiens » guidés par Jean-Joseph Mounier. Ils sont partisans d’un veto absolu qui permettrait au roi de rejeter définitivement toute loi. À gauche s’installent les opposants qui préfèrent un simple veto suspensif.(herodote.net)
Les deux aspects de ce concept
Riches pauvres
De base, la droite défend les riches et la gauche les pauvres. Mais cela doit être modulé. La droite lâche du lest afin d’éviter les mouvements sociaux, les dirigeants de gauche sont très rarement issus des milieux populaires.
Démocratie dictature
La gauche réputée plus démocratique, plus égalitaire et la droite plus dirigiste. En théorie, en partant d’un point neutre central, l’intensification de l’idéologie de gauche conduit à l’anarchie et celle de droite au fascisme. Cependant, en réalité, l’histoire nous a montré que l’anarchie théorique n’a jamais été mise en application. En fait, tous les régimes appliquant un maximum d’idéologie évoluent inéluctablement vers le totalitarisme. Donc, politiquement, les systèmes de gauche ou de droite en s’amplifiant ont tendance à se rapprocher au lieu de s’éloigner, pour le « bienfait » de l’humanité ou celui des plus nantis.
Actuellement : Laxisme fermeté
Actuellement, avec la disparition de la lutte des classes (La pauvreté de la fin du XIXe début XXe a disparu), la gauche s’est trouvée un autre cheval de bataille : la défense de l’égalité des citoyens. Mais comme l’a dit Valéry Giscard d’Estaing à François Mitterrand : « Vous n’avez pas le monopole du coeur ». Comme toujours, entre une bonté dégoulinante et une autorité cassante, il y a un juste milieu. La bonté et la fermeté sont toutes deux nécessaires.
Conclusion
Ni de droite, ni de gauche : pragmatique et sans idéologie !